La voici, la voilà ! Quel responsable ICT ne s’est pas fait, une fois ou l’autre, traiter d’archaïque ?
Toute la question de l’informatique domestique et professionnelle est en toile de fond de ce thème.
« Je peux faire plus à la maison qu’au travail »,
mon ordinateur est plus puissant et plus “geeky” chez moi que sur ma place de travail.

Depuis maintenant trois ans, les utilisateurs mettent la pression sur les responsables SI
pour obtenir ce qu’ils considèrent comme leur dû. Et rien ne va se tasser.
Une
étude
démontre que 16 % des personnes (sur 2400 professionnels dans 17 pays) sont déjà des hyperconnectés
et que 36 % supplémentaires viendront bientôt s’ajouter à ce total.

Hyperconnecté : celui qui veut répliquer son PDA sur son PC,
lit ses flux RSS avant son courriel professionnel, se connecte à sa messagerie instantanée,
suit des contacts LinkedIn, s’efforce de contenter tout le monde sur Facebook,
désire de la mobilité, upload ses vidéos sur YouTube, et reste connecté à la maison comme au travail — wifi, etc.

L’étude mentionne que bientôt, 40 % des travailleurs seront considérés comme des hyperconnectés.
Comment faire de cette connectivité aiguë un facteur moteur et de compétitivité pour une entreprise ?

Quelques points clés de l’étude :

• 47 % des utilisateurs disent qu’une panne du réseau local a un impact majeur sur leur productivité.
  Une mission critique donc : contenter les hyperconnectés.
• Vie privée, vie professionnelle : plus de différence, ou si peu.
  La possibilité de travailler à la maison laisse les employés penser qu’ils peuvent aussi faire du privé au travail.
  Pire : les outils sont les mêmes (messagerie instantanée, etc.).
  Donc, les règles d’utilisation seront mises à jour et le support IT modifié (support à domicile ?), etc.
• Cette profusion de connectivité va provoquer l’intégration en entreprise d’autres applications d’accès au réseau.
  Aujourd’hui, un hyperconnecté utilise en moyenne sept moyens différents pour se relier au réseau
  à travers neuf applications distinctes.
• La connectivité en entreprise deviendra un facteur important d’employabilité !
• Plus de connectivité = plus de productivité ? On sait que non.
  En plus, un quart des hyperconnectés (ndlr : 1/4 de 16 %) utilise blogs, wikis, etc., pour converser avec l’extérieur.
  La relation DSI/métier sera donc de plus en plus critique.

Ces hyperconnectés sont-ils les enfants du Web 2.0, ou bien la société Web 2.0 a-t-elle créé cette génération ?
Comment gérez-vous aujourd’hui ces pressions venues de la base ?
Code de conduite, règles, chartes… et gestion des exceptions !

L’étude explique que le plus grand nombre d’hyperconnectés se trouve en Chine,
tandis que le groupe « en voie de connexion accélérée » le plus important est en Russie.

L’hyperconnectivité dépend de plusieurs facteurs : l’infrastructure de télécommunication,
la densité urbaine, l’acceptation du travail à distance
(le pourcentage des personnes d’accord d’envoyer des SMS professionnels durant leurs vacances varie de
52 % en Chine, 67 % aux Émirats arabes unis, 11 % au Canada et 17 % au Japon)
et l’environnement socioculturel.

Et l’entreprise dans tout ça ?
Vie privée, vie professionnelle — plus de différence ?
En soutenant le business, l’entreprise va se retrouver à soutenir le privé de l’individu
(casse-tête assuré : sécurité, confidentialité, etc.).
La mobilité et ses défis de sécurisation des données.
35 % des hyperconnectés pensent que les outils mis en place par leur entreprise
leur permettent un équilibre correct entre vie privée et vie professionnelle.
Mais 21 % estiment que cet équilibre n’est pas atteint.
Plus d’échanges peuvent créer plus de productivité, plus vite —
mais aussi, par inadvertance, plus de fuites d’informations sensibles hors de l’entreprise.

To be continued…