Un talk animé de 2009. Je me demande si l’auteur aurait le même discours aujourd’hui ? Vous en avez la version TED plus bas.
“Drop ipods, not bombs” (Friedman)… aurait été le slogan d’alors. Le shortcut “internet = démocratie” est réducteur.
Bon vous n’en avez pas marre de cette opposition constante ? Technologie contre la société ! Ou encore la machine contre l’homme ! Et donc aussi le gouvernement contre le peuple mais le peuple et sa soif de liberté !
Sophocle disait que “Le monde est plein de dangers, mais aucun n’est plus formidable que l’homme”. Soit, on en a eu -encore- une confirmation tragique dernièrement. On pourrait donc conclure que la technologie n’est jamais le problème ? Argh ! Encore une approche trop binaire. Bref, le point de l’orateur est donc d’abandonner la naïveté, d’avoir une vision d’ensemble face à ce nouvel objet internet, catalyseur du pire (il nomme la pornographie comme exemple ou la répression d’un gouvernement via les réseaux sociaux) comme du meilleur (la self-conscientisation civique à travers l’accès à l’information sur le média web). En tout cas, le printemps arabe semble démontrer que l’étape “découverte de l’outil” est éprouvée… que la presse a “hypé” ces outils de manière exagérée, que les gens sont au centre et non pas proie de ce nouvel espace. Et heureusement, l’odeur du Jasmin ne s’est pas estompée avec les dernières trames de bits coulant en Égypte ou en Libye…