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The private is invading the workplace, not the other way around

Je vous parlais de Lift07 ici. Comme je trouve passionnant la relation entreprise-ICT ou individus-ICT, je vous propose de lire le post de Bruno Giussani qui reprend ses notes lors d’une des conférences de LIFT07.

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De quoi diserte ce post ? voici quelques morceaux choisi et traduit.

On y parle d’addiction aux nouvelles technologies. Ce fameux souci qui verrait l’homme rendu esclave de l’outil. Ce risque de voir rentrer toute une génération dans un monde uniquement virtuel et par conséquence de voir le monde virtuel (expression horrible) avoir des effets sur le monde réel (divorce, perte de travail, enfants négligés, etc…).

Ensuite le mot addiction est mis en question. Il y a un aspect “négatif” dans le mot “addiction”, l’utilisation d’internet peut te rendre triste (ou pire). Vérifiez son email durant le weekend n’est pas un problème, pensez “devoir” vérifier son email est déjà une autre histoire. Et puis, il y a des aspects positifs: par exemple, les gens qui jouent à des jeux vidéos ont une meilleure capacité à traiter de l’information.

Ensuite, il est dit que le privé envahi le professionnel. Il est observé que les gens utilisent de plus en plus les IM, email, SMS, etc. pour rester en contact avec leurs familles, groupes, communauté. Ca devient une attente de pouvoir garder le contact avec son réseau social au travail. Il est demandé à l’audience de lever la main pour ceux qui vérifie leur email privé au travail. Tous lèvent la main ! Les gens sont contents d’avoir leurs vies privées avec eux, partout où ils vont -le fameux: internet is good for health-. Il est noté que les canaux de communication écrit augmentent alors que les canaux vocaux stagnent voir diminuent. La voix demande plus à l’utilisateur puisqu’il faut être synchrone et en plus on ne peut pas faire quelque chose d’autre en même temps, pas de multitâches. Les gens pas souvent connectés ont une moyenne de contact d’environ 20 personnes, ceux qui sont connectés peuvent en avoir jusqu’à 70 ! Le coût du maintient du contact digital est moins élevé que les contacts analogiques…

La question de la vie réelle et virtuelle est aussi abordée: certaines personnes peuvent jongler avec un réseau social qui est en même temps réel et virtuel (rencontre physique comme suivi “virtuel avec les SMS, blog ou autres…”) tout en étant dans une vraie vie et scannant la périphérie virtuelle.

Si on veut parler de pression, c’est la pression qu’on se met pour répondre au volume d’email, même si finalement une des réponses est de ne pas répondre. Etre toujours connecté est certainement plus nécessaire pour des startup que pour des compagnies bien établies qui ont leur clientèle de base…

Et puis faut-il se déconnecter ? Si je me déconnecte, je perds mon cercle social…

-Une sorte d’apologie de l’équilibre-

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